Mon enfant ne mange rien et boude devant son assiette! Je ne sais plus quoi faire!

Article rédigé par Sophie Luszezinski, Educothérapeute

Lettre ouverte aux parents inquiets

Mon enfant ne mange rien et boude devant son assiette! Je ne sais plus quoi faire!

Nombreuses sont les injonctions quant à l’alimentation. Manger sain c’est important! De quoi nous pousser à des comportements inappropriés vis à vis des enfants pour leur bien être. Il y a quelques semaines, je me suis vue, insister auprès de Clara 3 ans pour qu’elle goutte la salade d’Ebly si elle voulait un autre morceau de croque monsieur. Cela a duré quelques minutes quand finalement elle a pris sa cuillère pour manger quelques grains de blé. Après coup une part de moi s’est sentie honteuse et coupable.

Vous vous demandez peut être la raison pour laquelle une part de moi s’est sentie honteuse et coupable?!

Je voulais à tout prix qu’elle goûte, qu’elle mange autre chose que du pain! J’ai fait fi de ce qu’elle pouvait me dire, quitte à altérer le lien de confiance. C’est alors que je me suis rappelée qu’enfant à l’âge de Clara, j’avais subi des épreuves similaires. Très certainement que pour l’aide maternelle qui m’accompagnait, il était important de manger de tout pour bien grandir et rester en bonne santé. Encore aujourd’hui j’éprouve du dégoût! Quand je vois devant moi un plat de purée avec plein de sauce, j’ai envie de vomir!

Cette histoire vous montre a quel point les événements vécus dans l’enfance peuvent influer nos comportements et faire se répéter des situations malgré nous.

Alors quelle posture avoir face à son enfant qui refuse de manger des fruits et des légumes et / ou bien des morceaux? Comment réagir quand son enfant ne mange rien? Est ce que je dois le faire goûter? Mon enfant a t-il un problème? Est ce qu’il me faut consulter? Ci dessous 3 points clefs pour mieux vivre les repas, répondre à vos questions et en finir avec les rapports de force, le stress et la culpabilité!

Point clef n°1 – Ecoutez le, surtout ne le forcez pas!

Votre enfant repousse son assiette! Il vous dit “non”. Il trie ses aliments. Il vous dit qu’il n’aime pas. Il boude devant son repas. Entre 2 et 3 ans l’enfant prend davantage conscience de ce qu’il ingère et peut avoir peur des nouveaux aliments. C’est une attitude normale dans son développement. Les spécialistes parlent de néophobie alimentaire. C’est très courant chez les enfants de cet âge là.

Favorisez l’écoute … Il ne veut pas manger, ne le forcez pas.

Ne cherchez pas à utiliser le chantage au risque de le bloquer et de créer un problème physique (vomissement, reflux gastrique …) Ecoutez le, votre enfant se sentira respecté et entendu dans ses besoins et le lien de confiance entre vous se verra renforcé . N’essayez pas de feinter, l’enfant pourrait devenir méfiant et refuser tout aliment!

Continuer de lui proposer le même aliment en petite quantité 10 à 20 fois sur plusieurs jours avec un aliment copain, afin qu’il puisse apprivoiser sa texture, sa couleur, sa forme et finisse par le reconnaître. Il se réassurera et gagnera en confiance.

Marie Ruffier Bourdet Ergothérapeute – Formatrice nous invite également à proposer des plateaux repas (entrée, plat, dessert) avec un aliment copain. L’enfant peut alors découvrir à son rythme, faire des va et vient entre le sucre et le salé…

Point clef n°2 – Évitez les généralités, vous pourriez induire un comportement …

C’est régulièrement que j’écoute et j’entends les parents me dirent: “Mon enfant ne mange rien …; ne veut pas manger de légumes …; il n’aime pas les haricots”. Alors je décode avec eux et je les questionne. Vraiment, rien du tout? Aucun légumes? Ne veut pas ou ne peut pas? Il n’aime pas ou il ne connaît pas?

Et souvent comme réponses j’ai:” Il boit son lait le matin et se nourrit de pain, de pâtes et de riz la journée. Il aime les épinards comme légumes…”.

Du fait de nos attentes et de nos exigences nous dramatisons omettant le fait que l’enfant mange ce qu’il peut et ce qui le sécurise.

Faites attention aux termes que vous utilisez (souvent des adverbes) devant vos enfants tels que: tout, toujours, rien, personne, aucun, jamais, partout, tout le temps…

Nous avons tous tendance à déformer la réalité à travers notre langage et faire des généralités qui limitent le champ des possibles et plus ennuyeux induire des comportements chez les enfants qui jusqu’à maintenant n’existaient pas.

S’il vous entend à plusieurs reprises répéter “il n’aime pas les carottes” il se pourrait bien qu’il finisse par ne pas les aimer…

Point clef n°3 – Donnez du sens, cuisinez avec lui, amusez vous!

Plus haut nous avons parlé de néophobie alimentaire, d’avoir peur de cet aliment étranger qui arrive dans l’assiette sans même savoir d’ou il vient. Certains enfants sont plus curieux que d’autres et traversent cette phase plus facilement.

Pour encourager votre enfant et le soutenir, donnez du sens, rendez le acteur, invitez le à venir faire les cours avec vous. Laissez lui le choix des légumes, puis cuisinez ensemble à partir d’une recette qui plait à chacun.

Du jus d’orange pressé, aux carottes rappées, aux gratins de chou fleur transformez les aliments et mélangez les à l’aide d’une spatule ou avec les mains, œuvrez et imaginez ensemble.

Marie Ruffier Bourdet Ergothérapeute – Formatrice conseille aussi de rendre prévisible les menus de la semaine cela apaisera l’enfant qui se sent anxieux.


Si vous ne deviez retenir qu’un point retenez celui-ci:

Le repas est un moment de plaisir. Seul l’enfant peut décider de ce qui est bon pour lui et de ce qu’il va ingérer. Son corps lui appartient. L’enfant ne choisit pas d’embêter ces parents par contre il peut vouloir dire quelque chose à travers l’alimentation. S’il vit des contrariétés, un conflit, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, une séparation, un déménagement, une arrivée à la crèche ou à l’école son estomac peut se nouer et refuser tout aliment . Un enfant ne se laissera jamais mourir de faim à moins d’un trouble alimentaire et / ou affectif sévère.

Vous pouvez aussi retenir ces trois points essentiels

  • 1

    Ecoutez le et ne le forcez pas. Continuez de lui proposer les mêmes aliments 10 à 20 fois avec un aliment copain. Vous pouvez essayer le plateau repas.

  • 2

    Évitez les généralités comme tout, toujours, rien, personne, aucun, jamais, partout, tout le temps… et dédramatisez, baisser vos exigences, vos attentes.

  • 3

    Donner du sens, amusez vous, accompagner votre enfant dans son développement sensorielle (le toucher, la vue, l’odorat, le goût, l’ouïe…)

Vous vous demandez certainement ce que devient Clara?

Rassurez vous elle se porte à merveille. J’ai pris soin de m’excuser auprès d’elle et je lui ai fait la promesse de ne plus insister seulement de lui proposer. J’ai changé d’attitude et je sais qu’à l’avenir si c’est trop compliqué pour moi, je passerai le relais. 


Par mesure de prévention, si vous observez que votre enfant a des difficultés…

  • pour téter,

  • refuse le biberon,

  • à mettre des aliments dans sa bouche,

  • qu’il a des aversions aux morceaux,

  • des réflexes nauséeux exacerbés,

  • ou encore des vomissements

… sur une période d’un mois entraînant une perte de poids, de croissance, un retard de développement ou encore des problèmes de socialisation, je vous conseille de consulter un professionnel de santé tel qu’un ergothérapeute, un orthophoniste, un kinésithérapeute , un psychomotricien pour être conseillé et accompagner au mieux votre enfant.

 

* Article inspiré par Marie Ruffier Bourdet Ergothérapeute – Formatrice et Anne-Claire Kleindienst ainsi que Lynda Corazza auteur de l’ouvrage “Petit décodeur illustré de l’enfant en crise”

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Enfant colérique! L’essentiel en 3 points pour retrouver joie, sérénité et complicité!

Article rédigé par Sophie Luszezinski, Educothérapeute # Illustration Copyright Vincent Kergoulay

Lettre ouverte aux parents inquiets

Enfant colérique! L’essentiel en 3 points pour retrouver joie, sérénité et complicité!

 

Nina est en colère, elle a passé une très mauvaise journée ! J’ignore quelles en sont les raisons, car  l’histoire ne nous le dit pas. Mais il se trouve qu’à peine rentrer dans sa maison, Nina sent monter en elle quelque chose qui prend de plus en plus de place et qui s’apparente à de la colère. N’en pouvant plus, elle se met à crier de tout son être et voilà que cette chose énorme sort de sa bouche et commence à tout ravager sur son passage !

Tout comme Nina, sans doute que votre enfant est enclin à des colères qui le submergent. Certains enfants iront même plus loin jusqu’à pousser, taper, griffer, mordre, vomir. Cela vous fait peur et c’est bien normal. Toute cette colère qui émane de votre enfant, d’où peut-elle bien venir ? Vous ne le reconnaissez même plus ! 

Vous souffrez de le voir souffrir ! Ca vous énerve, vous arrivez à vous contrôler mais pas toujours !  Vous  êtes inquiets quant à l’avenir  et cela vous anéanti !

Voici, l’essentiel en trois points sur ce que vous devez véritablement savoir sur la colère. Je vous livre ici, ce que j’ai appris de ce tête à tête, pour que votre enfant et vous, retrouviez  joie, sérénité et complicité !

1. Pourquoi la colère submerge ?

En tête à tête avec la colère, j’ai découvert que nous avions trois cerveaux* :

  • le cerveau archaïque appelé aussi le cerveau reptilien, le plus rapide de tous,
  • le cerveau limbique plus connu comme le cerveau émotionnel, lui aussi rapide mais moins,
  • le néocortex dit le cerveau supérieur, vraiment très lent.

Ecoutez bien ? Parce que la colère m’a fait une révélation des plus surprenantes… Saviez-vous que le néocortex responsable de notre raisonnement, du développement du langage et de processus complexes, est encore très immature chez le jeune enfant. Et qu’il faudra bien des années jusqu’à la fin de l’adolescence et même encore plus, pour qu’il devienne mature. Concrètement qu’est ce que ca veut dire ? En voici un exemple :

Tandis que Victor (3 ans)  joue avec son beau camion, Jules (3 ans) arrive et lui prend des mains. Victor est très en colère et Jules désire plus que tout jouer avec ce camion. S’ensuit une bagarre ou l’un et l’autre vont s’arracher le jeu, se pousser, se griffer, se mordre.

Rassurez-vous rien de plus normal à cet âge. Les deux enfants ne peuvent pas apprivoiser leurs colères. Même s’ils le voulaient c’est impossible.  Le cerveau émotionnel qui comme son nom l’indique, traite les émotions et le cerveau reptilien celui qui s’occupe de la survie, dominent la situation.

C’est parce que vous allez réagir par des mots, de manière répétée, constante et avec bienveillance que de nouvelles connexions vont s’opérer.

Victor est en colère et Jules désire plus que tout le jeu. La présence d’un néocortex dirait :

«  Jules, tu vois bien que Victor joue avec le camion, attends un peu et tu pourras y jouer ensuite… Victor tu pourrais prêter ton camion à Jules, cela fait un moment que tu joues avec… ou encore… je comprends que Jules veuille jouer avec mon camion, je vais lui dire avec des mots…etc… »

Mais voilà, pour le moment le néocortex ne fonctionne qu’à moitié chez votre enfant. C’est donc à vous parents d’être son néocortex.

C’est parce que vous allez réagir par des mots, de manière répétée, constante et avec bienveillance que de nouvelles connexions vont s’opérer. Car oui, c’est la répétition qui va faire que l’enfant va garder en mémoire l’évènement et se positionner différemment.

Vous allez favoriser le développement de l’intelligence émotionnelle, affective et social de votre enfant ainsi que renforcer ses capacités d’adaptation. Progressivement il comprendra mieux cette colère qui le traverse pour mieux l’apprivoiser et devenir autonome.

2. Comment apprivoiser la colère ?

La colère est une véritable amie qui permet à votre enfant de poser des limites, de défendre son espace vital*. Elle vient lui rendre visite quant il croit être face un obstacle qui l’empêche d’atteindre son objectif ou face à un comportement qu’il trouve injuste !

C’est  une « Emotion » qui nous vient du terme « Emovere », qui veut dire mouvement. Elle se traduit normalement de manière passagère. Toutes les émotions ont une direction. La colère repousse !

« Ouf ! »  Alors rien avoir avec moi ! Je saisis, maintenant, pourquoi Victor s’est mis à me taper, à crier de plus en plus fort, à se rouler au sol, quand je suis intervenue dans la bagarre ».

Nous sommes bien d’accord que même si la colère est légitime et qu’elle veut nous rendre service,  elle ne peut pas faire tout et n’importe quoi ! Elle a besoin d’être apprivoisée… mais comment ?

Après la colère vient la tristesse. Consolez votre enfant et dites lui que vous l’aimez

  • Si vous estimez qu’il y a un danger, vous agissez pour protéger le ou les enfants,
  • Si vous le pouvez, isolez vous avec votre enfant, tout en le contenant par votre présence, laissez la colère s’exprimer, de toute manière vous ne pouvez rien faire de plus. Entendez là ! 
  • Après la colère vient la tristesse. Consolez votre enfant et dites lui que vous l’aimez,
  • Le beau temps revenu, vous aidez votre enfant à symboliser ou à formuler ce qui l’a contrarié. Et c’est seulement quand vous aurez identifié et compris ce qui a généré ce comportement que vous pourrez l’inviter à réagir d’une autre manière la prochaine fois.

 

Face à la colère de votre enfant vous pouvez perdre le contrôle. Vous n’êtes pas parfaits et moi non plus !  Mais les fois suivantes si vous sentez que ca monte et que votre enfant vous court sur le haricot plutôt que de crier sur lui foncer dans votre jardin hurler de tout votre être ou taper dans un coussin de toutes vos forces!  

Il faut avant tout éviter de frapper, de punir, si vous souhaitez que les tempêtes émotionnelles cessent…  L’agressivité  ne fera qu’augmenter le taux d’anxiété chez votre enfant et ralentir la maturité de son cerveau. De plus sachez qu’il vous imite. Si vous tapez probablement qu’il tapera. Si vous criez… il criera… etc…

« Je ne suis pas une très grande mathématicienne mais + par + n’a jamais fait – alors que + par – ?… ».

 

3. Derrière chaque colère un message…

Si vous constatez que les comportements colériques persistent c’est peut être que derrière cette colère il y a un message qui n’est pas encore passé, que vous n’avez pas entendu ou compris le besoin. L’émotion a toujours un message à nous faire passer. Si nous lui fermons la porte au nez et continuons de l’ignorer, elle va taper de plus en plus fort jusqu’à se faire entendre !

Alice (4 ans) se met régulièrement en colère. Ces colères sont très intenses et peuvent durer jusqu’à 30 minutes. Il se trouve que ce type de colère,  Alice en fait quasiment trois fois/jours. Elle répète très souvent : « Vous ne m’écoutez pas ! ».

Elle essaie tant bien que mal de faire passer un message celui d’être écoutée, semble t-il. Peut être que le besoin d’être écoutée cache un besoin plus profond d’attention, d’appartenance, de reconnaissance. Alice croit sincèrement ne pas être écoutée, en tout cas comme elle le souhaiterait.

Pour découvrir un besoin, et mieux comprendre votre enfant, vous pouvez le questionner :

  • En favorisant les questions ouvertes avec les qu’est ce que et/ou les comment « Qu’est ce que tu aimerais vivre que tu ne vis pas actuellement (avec moi) ?… Comment tu vois, sent ou entend les choses ?… »

Concernant Alice, le besoin est connu. Les  questions qui peuvent lui être posées c’est : « Comment c’est pour toi quand je t’écoute ou bien comment ce serait pour toi si je t’écoutais ? Ou encore  c’est comment quand je ne t’écoute pas ? »

Vous pourriez être surpris par la réponse. Si c’est un besoin d’attention, Alice peut avoir la croyance qu’elle compte seulement lorsque l’attention est centrée sur elle. Une croyance qui est bien différente de la vôtre. Notre manière de penser peut être bien différente de l’enfant. 

Quand vous avez identifié le besoin avec votre enfant et que vous l’avez bien défini afin que la croyance évolue, vous pouvez imaginer ensemble 2 à 3 choses pour le satisfaire

Si Alice croit qu’elle compte aux yeux des ses parents, seulement quand l’attention est centrée sur elle, peut être qu’un signe régulier au cours de la journée comme un clin d’œil ou une main posée sur le cœur peut satisfaire son besoin… et ainsi faire en sorte que les colères soient moins fréquentes.

 


L’essentiel pour que votre enfant et vous retrouviez joie, sérénité et complicité  :

  • 1

    Le cerveau du jeune enfant est encore immature. Même s’il souhaite plus que tout se contrôler, il est dans l’impossibilité de le faire. « Quand on veut, on peut ! » Eh bien ici clairement non ! Vous êtes son néocortex jusqu’à ce qu’il devienne plus autonome.

  • 2

    Pour apprivoiser la colère laissez-la s’exprimer tout en contenant votre enfant. Votre présence suffit à contenir la colère. Puis consolez le, dites lui que vous l’aimez. Et succinctement après avoir identifié et compris, invitez votre enfant à réagir d’une autre manière la prochaine fois.

  • 3

    Derrière la colère il y a toujours un message. Pour le découvrir, poser des questions ouvertes (qu’est ce que/ comment). Quand vous avez identifié le besoin chez votre enfant et que vous l’avez bien défini, ensemble chercher une solution pour le satisfaire.

 

Dès à présent retrouvez joie, sérénité et complicité !

Même si vous êtes inquiets, rassurez-vous ! Les colères finissent par diminuer vers l’âge de 3/4 ans. Votre enfant grandit et grâce à un environnement bienveillant, son cerveau se développe. Bientôt il se sera capable de reconnaître ses besoins et de savoir s’en occuper soi même. Dès à présent retrouvez joie, sérénité et complicité !

Si vous constatez que les colères de votre enfant  ne diminuent pas et s’intensifient avec le temps, il peut être bien de consulter votre médecin ou tous autres professionnels compétents pour mieux comprendre votre enfant et pouvoir observer des changements de comportements.

 


*Article inspiré par Art-mella « Emotions : enquête et mode d’emploi » Tome 1 et Tome 2

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Article rédigé par Sophie Luszezinski, Educothérapeute # Illustration, Vincent Kergoulay

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Observez votre enfant et voyez comme il vous guide

 Encore hier, j’entendais une maman me poser des questions et me dire mais je n’ai pas cette connaissance du développement de l’enfant. Sa fille vient d’avoir un an et commence à ramper. Maintenant qu’elle se déplace, elle expérimente davantage et trouve intéressant de pouvoir atteindre le pot de fleur dans le salon, d’y plonger ses mains pour manipuler la terre et la mettre à la bouche.

J’ai beau répéter, elle continue…

 «J’ai beau lui dire non, elle recommence. Je ne veux pas qu’elle mange de la terre. Comprend-elle ce que je lui dis? J’ai beau répéter, elle continue. Ais je raison de lui dire non ? Elle est si jeune?» Ces questions beaucoup de parents se les posent. C’est normal de tâtonner, d’avoir peur de mal faire, d’être inquiet quant à la bonne attitude à adopter.

Que dois-je faire ?

 «Que dois je faire, me disent bien souvent les parents?» Alors je leurs réponds: «RIEN!» dans un premier temps. Vous imaginez la tête de cette maman ? J’imagine déjà la votre… Eh oui, si l’important était davantage de se concentrer sur le comment être plutôt que sur le comment faire? Si l’observation pouvait être un outil essentiel de l’être et matière à répondre à vos questions et à celles de cette maman? Y avez vous pensé?

Il suffit d’observer ?

Quand vous observez votre enfant, vous vous autorisez à mieux le comprendre dans sa singularité, avant de prendre la décision d’agir, comme a pu le suggérer Maria MONTESSORI. Observer, c’est s’arrêter un instant. Vous vous laissez contempler les faits et gestes de votre enfant, sans les évaluer ou les interpréter. Vous goûtez juste au plaisir de le voir grandir et changer de comportements. C’est une invitation à prendre de la distance. Est-il toujours nécessaire d’intervenir, oui ou non? Cela fait 10 fois que je lui dis «non». Et en même temps est ce que ce «non» a du sens? Ainsi vous êtes en recherche. Et surtout, vous posez un regard neuf et bienveillant sur votre enfant et manquez de lui poser une étiquette d’enfant capricieux.

Et c’est gratuit…

L’observation est un outil exceptionnel que vous pouvez dès à présent mettre en pratique. C’est gratuit, pas cher mais ca demande du temps, de la disponibilité et d’apprendre à s’observer soi. C’est ainsi et uniquement par ce biais que vous serez en mesure didentifier les émotions que traverse votre enfant, de définir quels sont ses besoins, pour ensuite pouvoir l’accompagner et participer à son épanouissement. C’est ainsi que vous serez à même de répondre à vos questions. Vous gagnerez en autonomie et en confiance, un exemple pour vos enfants.

Parce que Oui, vous seuls, parents, détenez les réponses !

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J’ai beau répéter, elle continue…

 «J’ai beau lui dire non, elle recommence. Je ne veux pas qu’elle mange de la terre. Comprend-elle ce que je lui dis? J’ai beau répéter, elle continue. Ais je raison de lui dire non ? Elle est si jeune?» Ces questions beaucoup de parents se les posent. C’est normal de tâtonner, d’avoir peur de mal faire, d’être inquiet quant à la bonne attitude à adopter.

Que dois-je faire ?

 «Que dois je faire, me disent bien souvent les parents?» Alors je leurs réponds: «RIEN!» dans un premier temps. Vous imaginez la tête de cette maman ? J’imagine déjà la votre… Eh oui, si l’important était davantage de se concentrer sur le comment être plutôt que sur le comment faire? Si l’observation pouvait être un outil essentiel de l’être et matière à répondre à vos questions et à celles de cette maman? Y avez vous pensé?

Il suffit d’observer ?

Quand vous observez votre enfant, vous vous autorisez à mieux le comprendre dans sa singularité, avant de prendre la décision d’agir, comme a pu le suggérer Maria MONTESSORI. Observer, c’est s’arrêter un instant. Vous vous laissez contempler les faits et gestes de votre enfant, sans les évaluer ou les interpréter. Vous goûtez juste au plaisir de le voir grandir et changer de comportements. C’est une invitation à prendre de la distance. Est-il toujours nécessaire d’intervenir, oui ou non? Cela fait 10 fois que je lui dis «non». Et en même temps est ce que ce «non» a du sens? Ainsi vous êtes en recherche. Et surtout, vous posez un regard neuf et bienveillant sur votre enfant et manquez de lui poser une étiquette d’enfant capricieux.

Et c’est gratuit…

L’observation est un outil exceptionnel que vous pouvez dès à présent mettre en pratique. C’est gratuit, pas cher mais ca demande du temps, de la disponibilité et d’apprendre à s’observer soi. C’est ainsi et uniquement par ce biais que vous serez en mesure didentifier les émotions que traverse votre enfant, de définir quels sont ses besoins, pour ensuite pouvoir l’accompagner et participer à son épanouissement. C’est ainsi que vous serez à même de répondre à vos questions. Vous gagnerez en autonomie et en confiance, un exemple pour vos enfants.

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coéducation, enfants capricieux, parentalité

« Mon enfant s’oppose, me provoque, se confronte à moi !!! » 3 points à savoir absolument et 3 clefs pour apaiser la relation…

Article rédigé par Sophie Luszezinski, Educothérapeute # Illustration Copyright Vincent Kergoulay

Lettre ouverte aux parents épuisés

« Mon enfant s’oppose, me provoque, se confronte à moi !!! » 3 points à savoir absolument et 3 clefs pour apaiser la relation…

  • Simon 2 ans se met à jeter le jeu avec lequel il jouait tout en me regardant. Il me sourie.

  • Il vient prendre le jeu des mains d’un copain alors même que je lui interdisais et il me regarde. 

  • A table, je lui sers un verre d’eau, il le lève et le renverse prenant bien soin d’accrocher mon regard.

  • Au levée de sieste je lui demande de s’habiller, il refuse.

 

Ces situations vous les connaissez probablement ! Vous vous dites que votre  enfant le fait exprès pour vous provoquer, pour être dans la confrontation, dans l’opposition.  Ce qui a le don de vous mettre dans une colère noire. Votre enfant prend du plaisir à vous contredire, à faire tout l’inverse de ce que vous lui demandez pour vous rendre « chèvre » et ça vous épuise. Peut être même que vous pensez que c’est contre vous, qu’il ne vous aime pas et votre cœur se serre à cette idée !

Et si son comportement avait une autre finalité que celle de vous agacer, de vous énerver, de s’opposer ?

Bon nombre de parents aimeraient comprendre le langage de leur enfant pour que cessent les conflits et partager de meilleurs moments. Dans cet article, je propose 3 points à savoir absolument et 3 clefs pour apaiser les relations… 

1. L’enfant teste vos réactions pour se rassurer

A cet âge l’enfant observe vos réactions comme Simon qui examine les miennes. L’enfant veut s’assurer que ses attitudes auront toujours les mêmes répercussions afin de se rassurer et de se sentir en sécurité. C’est parce qu’il sait observer et qu’il garde tout en mémoire, qu’il va faire des causes à effet, qu’il va pouvoir anticiper vos comportements et vous faire réagir pour se convaincre que son analyse est juste.

Monique Busquet, psychomotricienne – formatrice, dans l’un de ses articles « Un enfant ne fait jamais exprès… mais il sait parfois ce qu’il fait » parle de liens de simultanéité.

Il est important d’être régulier

Quand ils vous voient mettre la table, il comprend qu’il va bientôt être l’heure de manger. Lorsque vous mettez vos chaussures, il sait que vous allez quitter la maison etc… C’est la raison pour laquelle il est important d’être régulier et raccord dans votre manière de réagir. Si un jour vous dite « Oui » et le lendemain vous dites « Non » l’enfant s’interroge. Ses attitudes, il va les expérimenter avec toutes les personnes de son environnement et les répéter autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que ce soit suffisamment claire pour lui. 

Bien souvent et moi la première je pense qu’il me cherche et j’entre en opposition

Je déclare le combat de boxe ouvert ! Que le meilleur gagne ! C’est l’ultime erreur à ne pas commettre et à éviter. Dans les deux cas vous perdrez ! Mieux vaut essayer d’observer et communiquer.

2. L’enfant fait ce que vous lui dites pour valider la consigne

L’enfant vérifie qu’il a bien compris la consigne et exécute l’acte interdit. L’action est la meilleure manière pour lui d’enregistrer, de vous montrer qu’il y a bien compris, bien entendu, d’où son regard triomphant. « D’accord c’est ça que je ne dois pas faire, tu as vu ? » Maintenant vous saisissez mieux la raison pour laquelle il peut sourire. En situation de stress, il peut continuer de sourire. Ce que vous prenez généralement pour de la moquerie n’est en fait que la volonté de rétablir une relation sereine. Vous pouvez choisir d’intervenir, en vous dispensant de crier ou d’avoir des gestes brusques, l’enfant comprendra alors que ceux qu’il a fait est mal. 

L’enfant vérifie qu’il a bien compris la consigne et exécute l’acte interdit.

Je viens de dire à Simon de ne pas prendre le jeu du copain et l’instant d’après il lui prend  des mains. Il y a de quoi être agacé par son comportement et se poser la question de savoir s’il comprend ce que je lui demande. Malheureusement il ne connait pas encore très bien mes codes et se trouve surpris par ma réaction. Il se dit : « je ne comprends pas ce qui l’énerve et la met dans cet état, j’ai fait tout ce qu’elle m’a demandé, c’est injuste ce qu’il m’arrive. Elle crie, pourquoi ? J’ai peur ». 

Enfin l’enfant ne saisit pas la négation

Quand vous lui dites « Ne prends pas le jeu du copain», l’enfant entend « Prends le jeu du copain», vous pouvez lui simplifier la vie en lui épargnant la négation.

Ceux à quoi il dit NON, c’est à votre injonction

Vous lui imposez une manière de faire peut être même d’être. C’est un comportement à éviter. C’est vital pour lui à ce moment de se différencier pour exister. Pour répondre à ces besoins dans la limite du possible, vous pouvez lui laisser le choix. Evidemment un choix ou il vous sera possible d’y répondre de manière satisfaisante et qui correspondra à vos principes éducatifs. Ce jour là, à Simon, je n’ai pas laissé le choix et je l’ai habillé tant bien que mal. D’autres enfants avaient besoin de moi. Ce qui m’a valu une colère monumentale, à se jeter par terre, que j’ai accueilli.

Ne menacez jamais le lien, ni ne le rompez, il a besoin de vous pour réussir à s’affirmer

Je pense que la meilleure solution est de permettre le choix à votre enfant, qu’il puisse être acteur de sa vie et devenir responsable.

3. L’enfant vous dit NON pour s’affirmer

Si vous connaissez un peu le développement psycho affectif d’un enfant de 2 ans  vous savez qu’il entre dans une phase ou il va avoir besoin de s’affirmer, de se différencier et tenter de garder le pouvoir pour protéger son identité. C’est la raison pour laquelle, il va tester vos limites et les siennes. Aussi s’il perçoit que vous êtes déstabilisés, il peut essayer d’aller vous chercher dans vos retranchements pour savoir si vous êtes suffisamment solide pour l’accompagner et tester le pouvoir qu’il a sur vous. Quand je demande à Simon de s’habiller ou que vous demandez à votre enfant de mettre ses chaussures pour aller dehors, ce n’est pas qu’il ne veut pas mettre ses chaussures, ni s’habiller pour Simon. 


        Les 3 points clefs à savoir absolument pour apaiser la relation

  • 1

    L’enfant teste vos réactions pour se rassurer. N’entrez pas dans le combat, vous risquez de perdre. Mieux vaut essayer d’observer et de communiquer.

  • 2

    L’enfant fait ce que vous lui dites pour valider la consigne. Intervenez sans crier et éviter la négation.

  • 3

    L’enfant dit NON pour s’affirmer. Ne menacez jamais le lien, ni ne le rompez, il a besoin de vous pour s’affirmer. Permettez lui de choisir en fonction de vos principes éducatifs.

L’opposition, la confrontation, la provocation ne sont qu’interprétations

Nous sommes en réaction et nous agissons en fonction de nos connaissances, de nos représentations, de nos croyances, de nos émotions, de notre éducation sans même se soucier de ce que l’enfant essaie de nous dire ici et maintenant. A l’issue de cette lecture peut être aurez vous une autre approche et compréhension de la situation quand votre enfant réitérera pour la énième fois un même comportement.


Avez-vous conscience de l’immense pouvoir que vous détenez la entre vos mains ?

Imaginez les superbes relations que vous allez développer avec votre enfant. Même s’il n’est pas si facile de mettre en application mes recommandations, je vous encourage à passer à l’action. Nous avons tous à y gagner si nous agissons ainsi. Retrouverez joie, sérénité, complicité, des émotions que vous n’espériez plus vivre !

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Au-delà des apparences !

Article rédigé par Sophie Luszezinski, Educothérapeute # Illustration, Vincent Kergoulay

Lettre ouverte aux parents découragés

Au-delà des apparences !

 J’ai repris contact avec une amie qui est maman de deux enfants. L’aîné, Gabin, vient d’avoir 5 ans et le plus jeune, Louis a 7 mois. Elle m’a profondément ému. Alors qu’elle attendait son deuxième enfant, elle a observé chez son aîné des comportements qui lui étaient inhabituels.  Il avait une tendance à se faire mal. Les grands parents ont eux aussi observé des changements jusqu’à mentionner « Ce n’est pas l’enfant que nous connaissons. »

Mon amie a pris acte des différentes observations qui lui ont été faites. Pour autant le comportement auto destructeur de l’enfant a continué de s’amplifier. Un jour, qu’ils étaient ensemble dans la cuisine, il s’est refermé le tiroir volontairement sur les doigts. C’est à ce moment précis qu’elle lui a dit « STOP » que cela ne pouvait plus continuer ainsi.

 

Je t’écoute, qu’est qui ne va pas?…

Dans sa chambre,  l’enfant s’est confié à sa maman. Elle s’est mise à sa hauteur et elle s’est rendue totalement disponible. Elle l’a écouté sans l’interrompre, même si à l’intérieur d’elle, son cœur se liquéfiait au fur et à mesure que l’enfant parlait.  Jusqu’à ce que des larmes apparaissent. Mon amie a toujours été présente pour son enfant. Ce jour là, elle a fortement été touchée par les paroles de son fils, d’une incroyable justesse. «Vous ne vous occupez plus beaucoup de moi. Je joue tout seul ». 

J’ai besoin d’attention …

Entre le début et la fin de grossesse qui fatiguait la maman, les travaux de la maison effectué par le papa, l’attention était beaucoup moins porté sur Gabin. Elle a acquiescé ses dires « C’est vrai » et elle l’a rassuré et informé sur le fait que la naissance de son frère allait changer leur organisation mais qu’il avait toujours sa place.  Elle a rajouté qu’elle était contente  qu’il le lui dise. A présent, ils allaient faire attention à changer la situation et que s’il sentait que cela revenait, de le leur dire. Elle lui a également expliqué que de se faire mal n’était pas une solution, elle préférait qu’il en parle. Après accord et avec le soutien de la maman, ils ont éclairci la situation avec le papa. Tous ensembles, ils ont donc décidé de faire un point toutes les semaines afin de connaître la météo des jours précédents et des jours à venir…


Au delà des apparences…

Observer  c’est écouter, regarder, se mettre en rapport avec l’enfant pour mieux le comprendre et nous laisser entrer dans son univers. C’est se laisser sentir ce qu’il peut ressentir sans devenir « une éponge ». C’est ainsi et seulement ainsi que vous pourrez vous positionner différemment, comme cette maman, et observer des changements. Trop souvent nous nous attardons sur le contenu (comportement d’auto destruction)  plutôt que sur le processus (Besoin d’attention). Les comportements sont la conséquence d’un besoin insatisfait. Que cherche à vous dire votre enfant par ses faits et gestes ? Allez-y, regardez au delà des apparences !

J’ai grandi …

Gabin a radicalement changé son comportement.  Ses réactions auto destructrice ont diminué jusqu’ à disparaître. Il est presque redevenu l’enfant que ses parents et grands parents connaissaient. Je dis bien presque, parce qu’entre temps Gabin a grandi et a traversé ses peurs,  grâce au soutien de ses parents et surtout grâce à une bonne communication.  Aujourd’hui il peut mieux affronter ses peurs, ses angoisses et les nommer. En accueillant les sentiments et émotions de l’enfant, il se sent compris et du coup se comprend lui-même. Comme l’explique Isabelle FILLIOZAT dans l’un de ses ouvrages : «  c’est ainsi que ses parents lui enseignent la conscience de soi ». A l’avenir Gabin pourra s’appuyer sur ses capacités d’apprentissages et développer de l’empathie à son égard mais aussi envers les autres. 

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Apprendre à le comprendre

Sophie Luszezinski Éducothérapeute

Éducatrice de Jeunes Enfants Diplômée d’Etat

Technicienne et Praticienne en PNL

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